Palissades
Création 2016
Interroger le devenir urbain
Un cabinet de prospective urbaine s’installe pendant une semaine sur la place publique pour partager sa réflexion sur l’avenir des villes. Au cœur d’une agora propice à la discussion et à la rencontre, les habitants découvrent les recherches du cabinet Bouphar pour améliorer la vie urbaine et participent à la réflexion collective.
Pendant les premiers jours, les Palissades et leurs personnages s’alimentent des perceptions sensibles de la ville qu’en ont ses habitants. Puis, cette lente infusion laisse place en fin de semaine à un spectacle où les habitants sont invités à partager un moment convivial avant le départ du cabinet Bouphar.
Retours
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- Journal de la création
- Journal de la création
Septembre-octobre 2014 : résidence de création à Evry (91) avec le Théâtre de l'AgoraCette semaine d'expérimentation a permis d'alimenter notre réflexion sur la future palissade de la "Citétube". Les habitants gardent le souvenir de cette expérience futuriste autour de leur ville et des discussions à bâtons rompus sur l'avenir architectural de leur cité. Pour plus d'informations sur cette résidence, cliquez iciFévrier-mai 2014 : résidence de création à Levroux (36) avec Culture O CentreCette commande de Culture O Centre fut l'occasion d'expérimenter les premières pistes de transformation de l'espace public, de questionner la pratique du dedans/dehors des espaces mis en jeu et d'appréhender la curiosité du public. Pour plus d'informations sur cette résidence, cliquez iciJuin 2015 : rencontre avec des professionnels de l'urbainTrois jours de rencontre dans les locaux du Phun ont réuni l’équipe du Phun et des professionnels de l’urbain toulousains (architectes, urbanistes, socio-urbanistes). Les réflexions issues de ces rencontres ont permis de croiser les regards sur la ville, ses enjeux, les désirs de ses habitants, leur participation aux projets urbains et sur l’action artistique et culturelle dans l’espace public... Voici quelques extraits de ces journées d'échanges : « L’architecture, c’est de la musique. C’est des pleins, des vides, des ouvertures, des fermetures, du rythme ». « L’habitat n’a pas vocation à se fossiliser » Les constructions architecturales correspondent à des époques, des modes de vies, répondent à des besoins. Pourtant, tous ces éléments représentant les fondations d’une démarche architecturales sont amenées à évoluer, constamment. Faudrait-il alors construire des bâtiments programmés pour être transformés au gré des évolutions de la société ? Et si nous pensions la durée de vie d’un bâtiment comme celle d’un paquebot, à savoir 40 ans ? Densification du péri-urbain La construction du péri-urbain a répondu au rêve du pavillon en zone rurale. A l'heure de sa densification, un vide capital saisit les urbanistes : cette évolution se déroule sans projet. La clôture aimable Parce que chaque décision (de l'habitant à la directrice d'école, en passant par le policier et l'entraîneur de foot) a un impact sur l'espace public, une vigilance collective est nécessaire pour améliorer les choses. Chaque clôture (qu'elle soit barrière ou façade de bâtiment) devrait se concevoir avec une attention "aimable" dirigée vers l'espace public. Index des mots nouveaux : La ville fertile : concept de ville qui tente de concilier nature et humanité, ou tentative de définition d'une ville aimante et agréable. Lien phatique : « bonjour – bonsoir ». Sociabilité discrète qui se résume à saluer son voisin dans les espaces intermédiaires des logements collectifs ou des lotissements. Ces contacts limités peuvent être perçus de manière plus négative, appelés alors « cordiale indifférence ». Ville hypertexte : concept de ville fondée sur une multiplicité de points. Compacité urbaine : la ville compacte Densité douce : densification (modérée ?) du péri-urbain. Bimby (abréviation de « build in my backyard ») : tentative de densification (douce ?) du péri-urbain, en construisant des dépendances dans les jardins des propriétaires. Ils pourront ainsi accompagner leurs enfants dans leur autonomisation, ou leurs parents dans leur fin de vie.Juin 2015 : expérimentation à ToulouseA l'invitation du CAUE 31, nous avons procédé à une nouvelle expérimentation dans le cadre des Journées de l'Architecture. Interpellés par la présence de la palissade, les passants et usagers sont invités à des échanges sur l’habitat et la ville dans l’espace chaleureux de notre palissade. Nathalie Pagnac a ponctué ces discussions de lectures sur les thèmes de l’architecture, la maison et la ville. Ces deux journées nous ont permis de confirmer l’intérêt marqué du public pour les questions d’habitat et de transformations urbaines. Ils furent nombreux à participer aux échanges, se prêtant au jeu proposé.Été 2015 : construction des palissadesDurant l'été, l'équipe du Phun a poursuivi la construction des palissades. Au programme : agrandissement du cabinet urbain et de la chambre d'autres, fabrication de la citétube et de la liseuse, construction des toitures. Les palissades sont aujourd'hui au nombre de 5 : - la coquerie - la citétube - la chambre d'autres - la liseuse - le cabinet urbain Au cours de ce chantier, la liseuse a été dotée de son siège motorisé pivotant à 360°, à la douce vitesse de 0,8 tour/minute.Septembre 2015 : travail de création avec Plonk & ReplonkPlonk & Replonk ont posé leurs valises au Phun pour trois semaines de travail sur la palissade du cabinet urbain. A partir d'un travail iconographique, le Phun et Plonk & Replonk ont retracé l'histoire de l'urbanisme et disséqué la généalogie de nos villes pour identifier ses évolutions, ses ruptures. La distorsion du réel par l'imaginaire permet ainsi de regarder d'un œil nouveau la ville d'aujourd'hui et ses usages. Plonk & Replonk est un collectif jurassien-suisse. Non spécialisés dans l'humour absurde, ils ont contaminé les formats les plus divers avec leurs photomontages d'inspiration rétro : livres, cartes postales, affiches, autocollants, cimaises, objets, animations, théâtre.Octobre 2015 : résidence de création au Parapluie, AurillacPierrick Bonjean, Delphine Sekulak, Phéraille, Elise Girard, Nathalie Pagnac, Frédéric Dyonnet, Romain Arditi, Delphine Lancelle, Framboise (notre cuisinière au Parapluie), Ema Vein, Oliver Miraglia © Pierre Soissons Construction / Scénographie Un petit aperçu des chantiers qui nous ont occupés : - mise en place des systèmes de montage rapide des palissades - scénographie intérieure - construction d'une trentaine de palisses (paravents autour des palissades) Personnages L'équipe du cabinet d'architecture Bouphar se dessine autour des quatre premiers personnages. Architecte D.P.L.G., liseuse de l'urbain, urbaniste zoziologue et historien de l'urbanisme composent cette équipe atypique désireuse de partager leurs idées innovantes avec la population. Un temps d'échange avec des architectes a permis à l'équipe de saisir les enjeux urbanistiques d'Aurillac. À chaque installation des palissades, nous répéterons ces rencontres avec des professionnels de l'urbain pour que les personnages s'imprègnent de leur lecture fine de la ville en question. Sortie de résidence Les Aurillacois sont venus nombreux le 5 novembre pour assister à cette première sortie de résidence. De palissade en palissade, ils sont entrés dans une bulle poétique au son de la voix de la liseuse, ont découvert l'évolution de l'urbanisme, partagé leurs réflexions sur l'avenir architectural d'Aurillac et imaginé vivre dans un habitat rond.Décembre 2015 : résidence de création aux Pronomade(s), Encausse-les-ThermesCette résidence de deux semaines a permis d'avancer nettement la partie technique des palissades. Nous avons conçu les systèmes d'étanchéité, poursuivi les scénographies intérieures de la coquerie, de la chambre d'autres, du cabinet urbain. Nous avons aussi retravaillé les formes et les dimensions des palissades de la Citétube et de l'Observatoire. Parallèlement, le travail sur les personnages a poursuivi son chemin. La rencontre avec eux architectes de Saint Gaudens est venue alimenter ce travail, tout en apportant des éclairages précieux pour mieux comprendre les villes d'Encausse-les-Thermes et de Saint Gaudens. En fin de résidence, nous avons sorti la coquerie sur la place devant les thermes, toujours avec l'idée qu'il est nécessaire de mener régulièrement des expérimentations dans l'espace public pendant le processus de création.Mars 2016 : résidence d'expérimentation à La Paperie, AngersQuatre palissades sont installées dans le quartier Monplaisir : la coquerie, la citétube, la liseuse et l’observatoire. Dès le départ, l’irruption de ces constructions de bois brut dans l’espace public intrigue les habitants du quartier. Les enfants sont les premiers à passer le seuil des palissades pendant que les adultes prennent le temps d’observer la rencontre au travers des ouvertures. Une frêle épaisseur de planche, sépare deux univers - Dehors Dedans - à moins qu’elle ne les assemble. Le jeu de curiosité des palissades laisse à chacun la liberté de son point de vue : coup d’œil de l’extérieur à travers les ouvertures ou présence au cœur de la palissade. Progressivement, la coquerie résonne des réflexions sur l’habitat, le quartier, et des idées pour envisager autrement l’avenir de Monplaisir ; La Citétube émerveille les curieux. L’habitat rond et ses nombreux avantages font naître des réactions enthousiastes ; La liseuse crée un espace intime, véritable pause poétique dans le flux urbain ; L’observatoire surprend les passants des parallèles entre les oiseaux et les humains.Mai 2016 : résidence d'expérimentation et premières avec Derrière le hublot, CapdenacLa période de résidence a débuté par une semaine de travail en salle afin d’affiner les personnages, le jeu des acteurs et de répéter la forme « spectacle » de Palissades. La deuxième semaine, l’équipe a installé les 6 palissades sur la place du 14 juillet à Capdenac, en amont de festival. Comme à Angers, il s’agissait de travailler l’immersion des palissades et de leurs personnages dans le quotidien de la ville, mais cette fois-ci avec les 6 palissades réunies. Enfin, quatre représentations se sont déroulées pendant les deux jours du festival, les 14 et 15 mai. Chaque représentation, d’une durée d’une heure et demi, a accueilli 90 personnes.2.12.0.02.12.0.02.12.0.02.12.0.0 -
- Fév.-mai 2016 : projet avec des étudiants en architecture
- Fév.-mai 2016 : projet avec des étudiants en architecture
En marge de la création de Palissades, Le PHUN a travaillé pendant quatre mois avec des étudiants en 4e année de l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Toulouse. Il s'agissait de concevoir des installations avec des planches de palissade, puis d'expérimenter leur présence éphémère au cœur de la zone industrielle autour de l'Usine (rond-point, terre-plein, passage piéton). Les étudiants ont commencé par travailler sur la notion de frontière à partir des écrits de Michel Butor. La typologie de frontières présentée par cet auteur (frontière ouverte, intime, profonde, naturelle, habitable...) a servi de point de départ pour imaginer des architectures éphémères. Crédit photos : Véranie Jeune2.12.0.02.12.0.02.12.0.02.12.0.0 -
- Mai 2016 : laboratoire de la FAI-AR
- Mai 2016 : laboratoire de la FAI-AR
En marge de la création de Palissades, Le PHUN a travaillé avec les apprentis de la 6e promotion de la FAI-AR. Il s'agissait de concevoir des installations avec des planches de palissade, puis d'expérimenter leur présence éphémère au cœur de la zone industrielle autour de l'Usine. Les apprentis ont travaillé sur la conception et la réalisation de sculptures présentant chacun d'entre eux de manière symbolique, en utilisant les voliges comme support-surface. À partir d'un matériau commun, les personnalités des apprentis se sont révélées. Ce projet a été réalisé en partenariat avec la FAI-AR et l'Usine (Centre national des arts de la rue, Tournefeuille / Toulouse métropole). Consulter le texte d'Anne Gonon sur ce laboratoire2.12.0.02.12.0.02.12.0.02.12.0.0 -
- Oct. 2016 : Palissades à Paris
- Oct. 2016 : Palissades à Paris
À l'invitation d'Art'R (lieu de fabrique itinérant pour les arts de la rue en île-de-france) et avec le soutien du Moulin Fondu (Centre national des arts de la rue et de l'espace public) et de la ville de Paris, nous avons choisi le quartier St Blaise dans le 20e arrondissement pour ces Palissades parisiennes. Ce quartier populaire, le plus dense d'Europe sans espaces verts, abrite une petite place idéale pour accueillir Palissades : c'est à la fois un lieu de passage continu et un véritable lieu de vie. Les habitants du quartier s'arrêtent sur cette place, y rencontrent leurs voisins... De toute évidence, dès le montage de la première palissade, de nombreux habitants nous interpellent pour en savoir plus sur ce que nous préparons. Marché de noël, tournage de film...? La présence de ces palissades de bois intrigue. Certains, moins timides, passent rapidement la porte des palissades tandis que d'autres observent avec discrétion à travers les ouvertures. Nous rencontrons des gens très investis dans leur quartier, initiateurs de plusieurs démarches de végétalisation, d'autres qui ont vu le quartier évoluer (une dame de 96 ans nous a raconté les différentes phases d'urbanisation depuis 1920). La diversité de population ne fait pas toujours l'unanimité, alors le discours et les expérimentations du cabinet Bouphar sur le B.V.E. (Bon Voisinage Ensemble) prend une dimension toute particulière. Dans la coquerie, on parle souvent de la gentrification du quartier, si flagrante en remontant le mail St Blaise. La liseuse résonne des mots des poètes lus par les habitants du quartier. Nombreux sont ceux qui sortent de cette palissade en prenant conscience des bienfaits du partage à voix haute des textes littéraires. Ces instants sont comme des bulles poétiques dans le quotidien, des pauses inspirantes qui donnent envie de revenir le lendemain, puis tout au long de la semaine. Idir, le gérant du café du coin nous prête un livre de Nâzım Hikmet, poète turc. Bien d'autres personnes apporteront elles aussi des livres pour partager quelques pages avec leurs voisins. Aux sorties d'école, la liseuse est pleine d'enfants désireux de prendre la parole en public pour lire à tous les curieux qui s'approchent. Quatre représentations viennent conclure la présence du cabinet Bouphar à Paris. Aux habitants du quartier s'ajoutent des personnes venues d'ailleurs, guidées par la programmation d'Art'R ou des articles de presse. Volontairement ouvert, l'espace de jeu continue à être traversé par les habitants du quartier. Certains s'arrêtent pour observer quelques minutes, d'autres entrent dans une palissades et finissent par rester jusqu'à la fin. Lorsque nous démontons les palissades, plusieurs habitants du quartier nous interpellent : "vous partez déjà ?" Revue de presse Télérama, 11 oct. 2016 MurMures, 19 oct. 2016 crédit photos : Yann Servoz2.12.0.02.12.0.02.12.0.02.12.0.0 -
- Oct. 2016 : Palissades à Martigues
- Oct. 2016 : Palissades à Martigues
À l'invitation de Lieux publics et de la ville de Martigues, nous installons les Palissades à Martigues, la venise provençale. Tout au long de la semaine, de nombreux passants s'arrêtent devant les palissades, curieux de l'installation et de la proposition. Voici quelques exemples d'instants vécus, d'émotions partagées au sein des palissades : La liseuse ne désemplit pas. L'accueil chaleureux que réserve Honorine Barjac aux passants incite à s'arrêter, à entrer dans sa palissade et à vivre un moment suspendu, hors du temps. Parmi les nombreuses personnes rencontrées, nous retenons par exemple un jeune homme s'arrêtant par hasard dans la liseuse. Au fil de la discussion et de la lecture de textes proposés par Honorine, il confie qu'il écrit lui-même de la poésie. Il n'a pas l'habitude de partager ses textes, c'est avant tout pour lui-même qu'il écrit. Pourtant, il se prête au jeu et choisi de lire quelques unes de ses compositions à voix haute, pour le plus grand bonheur des passants qui se sont arrêtés là, comme lui. La citétube, maquette prospectiviste de Martigues, fut agrandie grâce à la contribution de quelques martégaux. Ils ont été photographier des façades de leur quartier. Nous les avons ensuite travaillées par ordinateur et imprimées pour enfin les coller sur des boîtes, arrondissant ainsi les angles de leurs bâtiments bien connus. À l'intérieur du cabinet urbain, Pierre-éric Voisin accompagne les curieux dans une visite commentée de sa collection retraçant l'histoire de la construction des villes. Pour les passants qui entrent presque par surprise dans cet espace sombre rempli d'images insolites, la frontière ténue entre fiction et réalité surprend et enchante. Parmi les différentes palissades, la somnanville est le théâtre d'une expérience corporelle inattendue. Certains passants suivent Michel Roncard sans trop savoir où cela va les mener. Quelques minutes plus tard, ils se retrouvent allongés sur un lit confortable, bercés par la voix apaisante de Michel qui les guide vers un sommeil réparateur grâce aux vertus de l’auto-hypnose. Quelques minutes de repos, en plein cœur de la rue piétonne de Martigues, suffisent à changer le cours d'une journée.2.12.0.02.12.0.02.12.0.02.12.0.0 -
- Oct. 2016 - mars 2017 : création d'une Citétube de la métropole marseillaise
- Oct. 2016 - mars 2017 : création d'une Citétube de la métropole marseillaise
En octobre 2016 à Martigues, nous avions fait la connaissance d'un groupe d'habitants de Port-Saint-Louis-du-Rhône lorsque nous avions joué Palissades. Jusqu'en mars 2017, nous nous sommes revus à plusieurs reprise pour concevoir une maquette prospective et tubulaire de la métropole Marseillaise : la Citétube. Pour compléter l'action de la compagnie, des balades avec des architectes et des urbanistes ont été organisées à Port-Saint-Louis-du-Rhône et Martigues afin de poser un nouveau regard sur le territoire de la métropole. Comment accompagner la naissance de cette nouvelle métropole ? Quel sera son visage dans le futur ? Autant de questions qui accompagnent notre réflexion dans la fabrication de la Citétube.2.12.0.02.12.0.02.12.0.02.12.0.0 -
- Juin 2017 : Palissades à Carbonne
- Juin 2017 : Palissades à Carbonne
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- Septembre 2017 : Palissades à Toulouse
- Septembre 2017 : Palissades à Toulouse
Le mois dernier, a l'invitation de l'Usine (CNAREP Tournefeuille / Toulouse Métropole), le PHUN présentait ses Palissades à Toulouse. Nous avions choisi de poser nos planches en plein cœur du quartier Borderouge, nouveau quartier, symbole vivant de l'extension inexorable de la métropole. Où, il y a une dizaine d'années, prospéraient quelques fermes entourées de champs ont poussées des forêts d’immeubles et de grues dressées sur l’horizon. La mémoire de cette métamorphose est encore vive dans bien des esprits. De nouveaux habitants rejoignent tous les jours ce quartier en train de naître, ce qui en fait un terrain de recherche idéal pour notre Cabinet de Prospective Urbaine voué à l’imagination d’initiatives en faveur du bon voisinage et l’expression d’aspirations partagées pour la vie citadine de demain. En fin de semaine, les restitutions théâtrales de l’expérience ont rassemblé un public nombreux et séduit (souvent découvrant pour la première fois ce quartier émergeant), au grand étonnement des habitants du quartier présents. Les Palissades, dressées dans le temps et l’espace, ont allumé sur la dalle une poétique de la quotidienneté, un théâtre de l’hospitalité sublimé par les comédiens et comédiennes, personnages véridiques et décalés, éclairés de fous espoirs urbains.Photos : Jordi Bover
Visionnez le reportage vidéo de Kansei.tv Consultez l'article du Clou dans la planche Consultez l'émission de France Bleu2.12.0.02.12.0.02.12.0.02.12.0.0 - - Décembre 2018 : La Citétube de Rennes
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- Septembre 2018 : Palissades à Cergy
- Septembre 2018 : Palissades à Cergy
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Revue de presse
MurMures, 19 oct. 2016 « Comme toujours, la compagnie Le Phun essaie de rompre le rapport monotone à l’espace public, de bouleverser – même brièvement – les habitudes, de créer des connivences et de piquer la curiosité. » Télécharger l'article en PDF
Télérama, 11 oct. 2016 « Détracteur invétéré de la position passive et confortable d'un spectateur qui ne prend aucun risque, Phéraille se plaît à ne pas faire ce qu'on attend de lui. Vous êtes prévenus ! Reste à franchir la palissade.. » Télécharger l'article en PDF
Le clou dans la planche, 2 oct. 2017 « Entre la pièce de théâtre et d’improvisation, la visite-performance et l’installation plastique, Palissades s’ajoute à la liste des OVNI inventés avec malice par le PHUN, qui proposent aux passants ou aux spectateurs de quitter leur passivité pour une oeuvre immersive, en frottement avec la réalité. » Télécharger l'article en PDF
BelvedeR, 1 juin. 2018 « Entretien entre Phéraille et Catherine Aventin (architecte) » Télécharger l'article en PDF
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Palissades – Dossier de diffusion
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